Ces derniers temps, les thèmes de ce blog étant trop féminins, j’ai décidé de lancer un sujet qui puisse t’intéresser toi aussi, homme de tous pays, métrosexuel ou über, loup garou ou je-m-en-fous.
Bientôt, tu sauras tout de ce que les filles pensent de tes poils, ou de leur absence. Et pour se faire, c’est tout RPCA qui a donné de sa personne.
Voilà donc les grands résultats du match qui a divisé l’agence.
Le premier épisode de cette pièce en 3 actes sera consacré aux imberbes. Déjà, parce que c’est le parti que je défends corps et âme, et que si je ne pouvais pas faire valoir ici mon avis et ma loi avant toutes autres, ce blog ne me servirait à rien. Ensuite parce que je suis une grande fayote, et que depuis que le patron Thierry Meunier a dit : «Mon humble avis de mec : 100 % hair free, no hair, no pelo, pas de poil, nitch poilos...», je dis pareil (un objectif : l’augmentation, une méthode : la subordination).
PRO-IMBERBES : LES ARGUMENTS
Argument numéro 1 : la sensualité
La douceur d’un torse tout net qu’on peut caresser et embrasser sans avoir l’impression de passer à la râpe ou de manger la moquette, c’est quand même le comble du sensuel et de l’excitant.
Comme dirait Cathy : «Peau de soie, peau de pêche, c’est le MUST du sensuel... Un appel à la douceur et à la suavité. Mais c’est aussi un appel de la vie sauvage, venu du fond des âges... La tentation du cannibalisme, qui nous hante tous : si on aime, on aime jusqu’au bout.. Et seule la peau imberbe nous interpelle de cette manière». Ca fait peur, mais c’est comme ça !
Argument numéro 2 : la visibilité
Sans poils, les muscles se dessinent, et l’œil féminin et lubrique a plus à voir. Et si tu n’as pas compris l’importance du plaisir des yeux, tu peux aller te rhabiller (euh en fait, si tu es imberbe, reste là !).
Qui plus est, un torse qui sue sur une peau nue, c’est moins bucolique mais certainement plus sexy que des gouttes accrochées à des poils comme la rosée du matin sur un paysage de campagne.
Argument numéro 3 : la propreté
Grand débat sur cet argument au sein de l’agence, et même parmi les pro-imberbes : le poil serait sale. Il paraîtrait qu’il resterait souvent en paquets collés de sueur et retenant de douteuses odeurs. J’arrêterai là par égard pour les âmes sensibles. Mais vous avez compris l’idée (deux mots seulement : smelly and sticky).
Argument numéro 4 : chacun chez soi.
Le poil est déménageur. Or, votre copine n’est pas l’Armée du Salut ou un centre de réfugiés pilaires. Les poils virils généreusement offerts et collés sur son corps, ou sur le bout de sa langue, elle n’en veut pas. Même si elle vous aime bien, ce n’est pas le problème.
Argument numéro 4, dit argument Jean Cocteau (n’engage que moi chez RPCA) : la jeunesse
Un torse imberbe fait irrésistiblement penser à celui d’un adolescent, à une énergie juvénile et une fraîcheur qu’on ne retrouve plus chez le croûton velu. La peau vierge serait l’emblème d’une lutte gagnée contre le temps et d’une jeunesse qui n’abdique jamais. Une sorte de syndrome Lolita ou Dorian Gray, mais en hétéro et inversé.
Quoiqu’il en soit, comme dirait Gaëlle (bien que partisane des poils) «ma soupe je la préfère imberbe».
PS : Toi qui as de l’ours la toison, ne sombre pas dans la mélancolie. Demain arrive la cohorte de tes supportrices. Par contre, toi qui n’as pas de poils, envoie moi ton CV et ta LM chez RPCA. Je saurai étudier ta candidature avec attention.