En ce moment, la Maison Européenne de la Photographie (Paris) expose Larry Clark et les photos prises dans sa ville américaine d’origine, Tulsa, de 1963 à 1971. Quotidien de drogue, désoeuvrement et violence… Partout plane une fatalité têtue, mais insolemment défiée par une fierté et une force de vie se rêvant irréductibles. Photographe d’un combat perdu d’avance, saisi sans complaisance, Clark rappelle avec une intensité viscérale que tout peut être dévoilé.
Forcément, à l’étage inférieur, Martine Barrat et son «Harlem in My Heart» pâtit de cet illustre voisinage. D’autant que Barrat donne à voir un Harlem folklorique, et tresse autour de ses photos un univers simpliste et cliché sans aucune surprise : l’enfant boxeur «si petit mais déjà si courageux», les chanteuses de Gospel «rieuses et usées», le vieillard «sage, nostalgique et édenté»... Loin d’être spontanées, les compositions semblent mises en scène pour conforter le spectateur dans un humanisme conventionnel et bon marché. Une photographie pleine de partis pris qui confond esthétique et bons sentiments.
effectivement,
je suis un salaud d'avoir oublié ce compte rendu si juste - mais, une fois n'est pas coutume, j'étais semi pompette.
Donc, clair et net - malgré tout ce sébum -, je l'affirme haut et fort : j'adhére en bloc.
Ton sébum sur pattes
Rédigé par : lemi | 23 novembre 2007 à 18:19
"Que d'la bouche" cette histoire de sebum !
Rédigé par : Alexandra | 23 novembre 2007 à 18:21