RPCA le blog

Sexe, accordéon et alcool

Il y a une semaine, Solidays approchait. Mes amies Clare et Fred avaient décidé d'y aller. Il y a une semaine, il y eut un soir où il faisait tard, chaud et ivre, et où j'ai dit "Solidays, oui, ça pourrait être sympa !".

Pourtant, je n'aime pas trop les festivals de musique. Pour 3 raisons :
- de ma jeunesse à dread-locks et combi Volkswagen me restent des souvenirs de Tecknival. Des milliers de personnes qui cherchent derrière les mêmes buissons un endroit où soulager leur vessie. Des milliers d'autres qui essayent de partager leurs visions artificielles. Sauf que personne ne les entend, car la hard-tech tape trop fort. Après ce genre d'événements, tu as les mâchoires qui se serrent tellement que tu ne peux plus regarder un poulet rôti sans pleurer. Heureusement à Solidays, il n'y a que de la bière. Et des toilettes.
- ensuite car aujourd'hui, je suis très attachée à ma pose d'amatrice de rock indé qui hante de petites salles obscures au côté d'un public erratique dont les meilleurs amis sont la neurasthénie et l'excès de séborrhée.
- enfin car j'ai toujours un peu peur que mon mètre 90 cache la vision de la scène aux personnes qui se trouvent derrière moi. Heureusement pour ce point, à Solidays le public est joyeux et a 17 ans de moyenne. Une tranche d'âge qui, depuis qu'elle m'appelle "Madame", fait preuve d'une certaine timidité pour m'insulter.

Bref, dimanche dernier, nous voilà à Solidays. Au milieu de 20 000 personnes pour le concert de Java. Java qui, me l'apprend Fred, est un groupe de notre adolescence, amateur d'accordéons et de jeux de mots, et qui trouve que la guerre, c'est comme l'argent : MAL et MECHANT. Le chanteur s'appelle Erwan, mais ça s'écrit R-Wan. J'imagine que tu vois l'idée.

Mais qu'importe. Il fait beau, je viens de me siffler un saucisse-frites, même des hippies pourraient me rendre heureuse. "Allons-y, mousaillons" me dis-je, pendant que le groupe déboule sur scène.
Et bien, l'ami, figure toi, qu'en moins de 10 minutes, j'étais déjà entrain de sauter dans tous les sens (tu sais, en levant les genoux devant moi comme tu l'as déjà vu faire les amateurs de reggae), de me vider des bouteilles d'eau sur la tête, et d'hurler des paroles que je ne connaissais pas (pas les bonnes, donc).
Cas de possession ? Insolation ? Trisomie 21 opportuniste ?

Rien de tout cela ! Simplement, le chanteur de Java avait le don de mobiliser la foule en la prenant à partie.
Ca commence avec les classiques "Solidays, vous êtes là?". Ca continue avec "Solidays, vous êtes chauds"? Et finalement, 20 000 personnes se retrouvent à s'accroupir ensemble sur le sol pour sauter dans les airs, où à courir à droite puis à gauche, puis à droite selon le bon vouloir de Java.

Oui, ce mouvement de foule avait une magie et une énergie à laquelle tu ne pouvais que te soumettre. Même le slameur acnéique qui nous est tombé dessus par derrière, nous est apparu comme une heureuse intervention divine.

Et depuis, je fredonne dans les parcs sous le soleil : "Java c'est le vrai son parigot. La devise Sex Accordéon Et Alcool ".

La prochaine fois, je te raconterai peut être mon concert de Tryo. Ou de la Rue Ketanou.
Man.

01 juillet 2010 à 17:43 | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)

La nuit, je repense au soleil

De ma plus belle histoire d'amour ne me reste aujourd'hui que la peine, et une paire de béquilles oubliée dans un coin de l'agence. Parce qu'on ne renvoie pas à celui que l'on aime une paire de béquilles, comme une lettre de rupture ou pour lui demander de revenir.
C'est impossible.
Alors, comme en revanche, on essaye d'inventer à cet appendice une autre existence, neuve et joyeuse. Et on n'y parvient pas jusqu'à ce premier concert de Benjamin Biolay au Casino de Paris, où est écrit sur les tickets "les places assises ne sont pas garanties".
Ainsi, - et tant pis pour l'incivisme- on exhume les béquilles de leur réserve, on les ajuste au corps de quelqu'un d'autre, on se traîne en taxi jusqu'à la rue de Clichy et on met en route la comédie. Face aux centaines de personnes qui attendent devant les stores baissés du théâtre, on sonne à l'entrée des artistes, on émeut des roadies sur sa jambe boiteuse, on se fait accompagner dans la salle complètement vide, pour choisir une place, juste en face de la scène.
Juste en face de Biolay.
Biolay qui arrive, une heure après, saoul et douloureux. Qui commence à déclamer pendant que la foule s'emballe, que des femmes dansent sur leur fauteuil comme sur des comptines inoffensives, exultant à l'oreille de leur voisine "c'est celle ci, c'est celle ci" quand elles reconnaissent certains premiers accords.
Deux heures durant, Biolay évolue de micro en piano, de murmures en râles, d'espoirs déçus en histoires impossibles, de fièvre en sommeil. Et la salle le suit partout, pour finir entièrement debout à siffler dans ses doigts et hurler son amour au héros inconsolable.
Je pleure et souris beaucoup.
Les béquilles gisent à terre.
On dirait qu'elles se souviennent, comme moi, des mains de quelqu'un.

05 mai 2010 à 12:17 | Lien permanent | Commentaires (12) | TrackBack (0)

Choix mortel musical

Si vous vous souvenez bien, Pierre Palmade avait, dans sa jeunesse, commis un sketch qui n'était pas si mal.
D'accord, avancer avec ce genre de références n'augure rien de bon. Un Guy Debord aurait été de meilleur aloi pour soutenir le thème qui va suivre. Qu'importe.
Pierre Palmade donc, fut un jour l'auteur d'une réplique phare : "tu préfères avoir des dents en bois ou une jambe en mousse?".
Un choix mortel pour lequel on préférerait ne jamais prendre parti, si l'amateur de rock parisien ne s'y trouvait sans cesse confronté à travers l'équivalent suivant : "tu préfères aller voir un concert au Nouveau Casino ou au Scopitone?".
Car avoir le choix entre l'une ou l'autre de ces salles est aujourd'hui l'alternative la plus cauchemardesque et improbable qui soit.

Le Nouveau Casino :
Le Nouveau Casino existe depuis longtemps déjà. Confrontée à l'usure et la crise, la salle a du naturellement s'interroger sur le moyen de recruter et fidéliser sa clientèle. En offrant par exemple des pass "entrées et consommations gratuites" à des dilettantes d'ordinaire plus fervents de Club Med Gym que de rock indie.
A chaque concert, on retrouve donc, comme devant la salle de step ou la machine à développer les abducteurs, une horde de désoeuvrés qui assistent au spectacle en racontant leur vie, avec emphase et bonne humeur. Parfois, entre deux anecdotes, ils s'impatientent du volume sonore qui émane des enceintes, parce que "vraiment on ne s'entend pas parler".
Et c'est vrai que le Nouveau Casino envoie du son. Une acoustique crasse, toute de saturations de basse et de grésillements délétères, où il est presque impossible de distinguer la moindre ligne mélodique des musiciens sur scène. Les geeks de Passion Pit s'agitent sur leurs consoles, The Big Pink font saillir leurs muscles et leurs cheveux gras... peu importe, à l'issue du concert, toute la salle sortira à moitié sourde. Seuls quelques énergumènes, les conduits auriculaires obstrués par douze boules Quies ou la tête couverte d'un casque anti-bruit, hurleront à ceux qui peuvent encore les entendre : "Je trouve que le son était pas mal !".
Après tout, de quoi se plaint-on ? Au sortir du Nouveau Casino, on a vu et on s'est fait voir. Ce qui n'aurait pas été possible au Scopitone.

Scopitone
Le Scopitone : sous les bérets, la scène ? © BountyLegers

  
Le Scopitone :
Certes, le Scopitone est précédé par un vent de hype hors du commun. Ancien Paris Paris, repris par une partie du team de la Blogothèque et d'Elegangz, le lieu jurait de ressusciter le Paris rock en réunissant les groupes les plus prometteurs. Et effectivement, ils sont là : The Antlers, Johnny Flynn, Mustang... Le problème, c'est que personne ne les voit. Car Le Scopitone, c'est comme mon salon, si j'y calais 300 personnes debout en passant du son sur mon Ipod. 300 crânes unanimement tournés vers une hypothétique scène encastrée dans un coin, en contrebas du public. Contrebas ingénieux qui rend le groupe invisible et ménage alors des moments d'extases rares : il suffit qu'on devine, sur la pointe des pieds, un cheveu du bassiste pour frémir et atteindre le nirvana.
Finalement, la vérité est ailleurs: le généreux Scopitone nous invite à remettre en question nos valeurs. Nous débarrasser de présupposés conservateurs qui tendraient à nous faire croire que la dimension scénique et visuelle d'un concert est primordiale. Jeter nos clichés pour vivre une nouvelle expérience, plus emphatique et extrême : se mettre deux heures, deux heures seulement, dans la peau d'un aveugle prisonnier d'une rame de métro bondée.

Pour contrer ces lieux improbables qui ont tout de la légende urbaine, il ne me reste plus qu'à en invoquer une autre : Si vous envoyez cette note à dix de vos amis, ces deux salles auront peut être une chance de fermer leur porte ou revoir leur agencement. Si vous ne le faites pas, vous mourrez très prochainement dans d'atroces souffrances faites d'acouphènes ou d'étouffements. Kikou. Merki. LOL.

07 mars 2010 à 17:01 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)

Un sourire sur ta face

J'ai longtemps hésité.
Vous proposer pour le week-end le reportage complètement culte de Didier Super, Misère Joyeuse.
Et finalement, j'ai cru que vous laisser sur le son et la lumière de MÚM, dans un Concert à Emporter comme toujours magnifique : c'était mieux. 
Et moins cynique.



Mùm - If I Were A Fish / A Take Away Show from La Blogotheque on Vimeo.

20 novembre 2009 à 13:45 | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)

Donnez au Hard du Hard Discount

On ne le répétera jamais assez : ceci est un blog d'agence.
C'est clair ?
Je vous avoue qu'il est difficile (mais pas impossible) de trouver dans ses deux ans et demi d'archives un billet corporate.
Je vous avoue aussi qu'on m'a déjà reproché de squatter avec des propos personnels (et quelque peu délirants) un blog qui, afin d'assurer notre crédibilité professionnelle, devrait être décemment consacré aux actualités du métier RP.
Alors oui, les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés (ça y est, j'ai trouvé la seule occasion 2009 de placer cette expression, et n'en suis pas peu fière). Mais pour autant, ne nous laissons pas abattre.
En bref, vous voulez du sujet corpo ? Vous allez avoir du sujet corpo !
Mais après, il ne faudra pas vous plaindre, ok ?

Tout d'abord, quelques mots pour le profane concernant notre métier : les RP (relations presse ou relations publiques). Les RP consistent à assurer à nos clients (les marques) le maximum de visibilité éditoriale (et donc gratuite) dans les titres de presse, à la radio, à la télé, et sur le web. Quand une journaliste se pâme dans Cosmo sur les vertus d'un shampoing lissant Schwarzkopf, c'est nous. Quand un Jean Pierre Pernaut vous conte fleurette sur les alpages suisses et la fabrication des fromages, c'est nous.
On est bons ? Vous suivez ?

En conséquence, à chaque fois qu'un titre de presse meurt, c'est un peu de notre métier qui s'éteint.
Hier soir, nous avons appris avec une grande tristesse la disparition prochaine de FHM. Ca me fait d'autant plus mâle, que de plus en plus de journaux pour hommes déposent le bilan. Comme le clamait Thierry dans un mail collectif désespéré "que vont lire les vrais hommes désormais ?".
Dans un Reply All, j'ai suggéré : "Hot Vidéo".

Lexcestlavie

Car en effet, le X est l'avenir de nos métiers !
Pour le moment, nos recommandations stratégiques avertissent nos clients que nous allons cibler pour eux la presse grand public (féminine, quotidienne, sénior, jardinage...), la presse professionnelle (distribution, bâtiment, abri de piscine...), mais pas un mot sur la presse érotique et pornographique. Chibre, nibe, queud, si vous me permettez l'expression.

Et pourtant, ne sait on pas que le sujet passionne les foules et que l'ampleur de diffusion de ce secteur est proprement démentielle ?
Environ 120 000 exemplaires pour les tirages papiers Hot Vidéo, Chobix ou Dorcel Mag. Mais surtout 8,3 millions de visiteurs sur Youporn (qui se classe, d'après Alexa, 40eme site le plus visité en France après Auféminin.com).

Conçoit-on le nombre de produits impliqués dans des scènes friponnes ? Imaginez un monde merveilleux où tous ces produits seraient identifiés !
Dans Union, Jean et Daniela donnent tout ce qu'ils ont dans une magnifique tente Quechua (Decathlon, 36€95). Dans Discipline SM, la châtelaine exerce son autorité sur ses sujets avec un bougeoir en acier brossé (Luminarc, 45€).
Le sexe étant un sujet inépuisable, je jure avoir même croisé des sites recommandant l'usage de chaussures adhérentes pour pratiquer sans danger des positions acrobatiques (modèle Nike Air Force, 193€) ou préconisant l'utilisation de rideaux de douche en dessus de lit pour les délires alimentaires (toile de Jouy imprimée canard, BHV, 35€) ?
Moi y en a vouloir des sioux.

Cette assertion phallocrate est abominable, me direz vous ? "Et les femmes dans tout ça?", hurle Isabelle Alonso somewhere over the rainbow? Mais les femmes lisent la presse pornographique! Les femmes kiffent la pornographie ! C'est d'ailleurs Marc Dorcel qui l'a prouvé dans sa très médiatique enquête ! Et on peut évidemment faire confiance à son impartialité (ainsi qu'à celle des instituts de sondage) sur le sujet.

La Femme n'a t'elle pas envie de savoir comment Jesse Jane a obtenu cette toison pubienne chatoyante (Coloration Teinte Reflets Champêtres de Movida, 9,99€ + cire dépilatoire Veet 12€)? Et où Katsuni s'est elle procurée cette sublime culotte fendue (Culotte Comptoir des Cotonniers, 36€ + Kit "je customise mes vêtements moi-même" 15€) ?
Mais bien sûr que si, la femme a envie de savoir !

Et comme si ça ne suffisait pas à vous rallier à la cause des RP X, avez vous pensé aux placements produits dans les vidéos amateurs ? Cela ne rajouterait il pas à votre excitation de savoir que vous possédez la même lampe de chevet que Sven & Urk en plein exercice (Kiria Luminaires, 72€)? Avec seulement le ciel comme limite, même une enseigne du quai de la Mégisserie pourrait accorder une juste visibilité à ses animaux (Epagneul Breton, âge 6 semaines, 350€ avec son carnet de santé). 

C'est la crise, les amis. Pour survivre, aucun de nous ne peut plus se permettre la pudibonderie. Alors, oui, il n'est pas évident que les directeurs marketing apprécient du premier coup la fulgurance d'une communication auprès du hard. Mais n'est ce pas dans l'ADN de nos métiers de leur montrer les voies de l'avenir ? Et n'est ce pas profondément nécessaire à la survie de notre espèce de s'adapter aux changements sociétaux ? 

Darwin l'avait annoncé : la copulation simple ne suffira pas. Seule la copulation accompagnée et soutenue par la société de consommation nous garantira des lendemains qui chantent.

19 novembre 2009 à 12:46 | Lien permanent | Commentaires (12) | TrackBack (0)

Is this real ?

Connaissez vous la rubrique "Elle et Eux" du magazine Elle à Table? A chaque numéro, ce noble titre de la presse gastronomique s'invite chez des gens pour nous faire partager leur art de recevoir et leurs meilleures recettes.
Jusqu'ici, rien que de très innocent. Pourtant, j'ai toujours été convaincue que les gens en question n'existaient pas vraiment. Trop beaux, trop lisses, trop heureux. Ca sentait le mannequin à plein nez, rémunéré pour vendre du rêve Ferrero Rocher à la ménagère qui, dans le monde réel, partage chaque soir sa soupe gratinée aux oignons avec son mari moustachu. Cette rubrique ne servait qu'à creuser l'écart entre la société du spectacle, et le quotidien plus ordinaire d'une "France d'en bas".

J'aurais pu laisser passer une telle supercherie. Si Elle à Table et son Spécial Noël n'avaient pas cette fois franchi le pas de trop. Dans ce nouveau numéro, page 115, la rubrique "Elle et Eux" s'ouvre sur le portrait pleine page d'un visage familier : Thierry Meunier. Mon boss. Quelqu'un qui existe, donc, puisqu'on peut même le joindre au poste 577. Et pourtant, j'ai beau lire chaque page du long article qui le met en scène, je reste incrédule. S'agit il vraiment de Thierry Meunier, ou de quelqu'un qui se fait passer pour Thierry Meunier ?
A votre avis, nom de Dieu ?
Voici une analyse pour nous aider à déjouer une conspiration, et démêler le vrai du faux.
(Non Madame, je ne suis pas folle. Arrêtez de m'embêter avec vos petites pillules).

Thierrygateau

La photo : 
Si ce Thierry Meunier existait vraiment, comment pourrait il être aussi bronzé qu'au retour d'Ibiza un 24 décembre (on est dans un sujet Noël, c'est écrit sur les grosses lettres que la joyeuse troupe arbore sur la photo initiale) ? Et ces enfants qui l'accompagnent, on les a loués dans un catalogue Cyrillus, ou bien ? Vous en connaissez, vous, des jeunes garçons qui ont assez de style pour porter spontanément ET négligemment un cheich blanc ? Et cette doudoune sans manche dont est vêtu le soi-disant Thierry : en porte t'on dans la vraie vie ? 
Ah ! Ah! Elle à Table, tu croyais que j'allais tomber dans le panneau ? A D'AUTRES!

Papa Gâteau :
Les recettes composées par Thierry dans l'article sont complètement démentes (Lotte au lait de coco, religieuse à l'Appenzeller...). Mais s'il en était vraiment l'auteur, comment se fait il que les rares fois où je l'ai vu se nourrir, c'était après avoir couru à la boulangerie, d'un sandwich jambon beurre sans saveur ?
Certes, l'usurpateur a prioritairement utilisé dans ses créations des produits dont nous gérons la communication chez RPCA (Glace Movenpick, vinaigre de Xérès, fromages de Suisse, riz Riso Gallo...). Le crime était presque parfait, mais sur la dernière ligne droite, le soi-disant Thierry fait le faux pas qui le trahit. En bas de la page 118, on se rend compte qu'il ne sait pas prononcer correctement Naturalia, et prétend que ses amis l'appellent "Monsieur Nauralia". Est ce qu'un directeur d'agence commettrait cette erreur sur l'un de ses clients ? Evidemment non. Nous ne sommes pas dupes ! Bas les masques! 

Les citations :
Ca fait presque 3 ans que je m'entretiens avec Thierry tous les jours (ouvrés, restons calmes). Très honnêtement, je ne l'ai jamais entendu prononcer quelque chose qui s'apparente de près ou de loin à "J'explique aux enfants l'intérêt de chaque aliment, pourquoi il faut manger des fruits et des légumes chaque jour". Thierry, l'incarnation du libre-arbitre, l'adepte de la Tartine de Saint Morêt à des heures indues, devenu agent Père Fouettard à la solde de la loi "Manger-Bouger" ? Mais tu rigoles ?
Et celle-ci : "Le dîner, c'est également le moment des rires, comme quand je prépare une salade de graines germées". Vous croyez que des gens réels peuvent dire une chose pareille ?
Ok, sur le dernier passage, je croirais l'entendre en rendez-vous client. Mais est ce là une preuve suffisante? Certes, non.

Les omissions :
En définitive, si cet article parlait du vrai Thierry Meunier, il n'aurait pas manqué d'évoquer que Thierry se fait parfois virer des taxis, imite les héritières américaines comme personne ("oooh-my-gosh"), a toujours défendu mon humour douteux dans les situations les plus critiques (ce blog en est la preuve), pratique le team-building à grands coups de Roberto Cavalli.

Bon, Thierry, je crois qu'on tient un dossier, là. On attaque Elle à Table pour plagiat, contrefaçon et usurpation d'identité ? Je sens bien que nous avons toutes les chances de gagner. Simplement, on mettra les dommages et intérêts en recettes 2010 sur ma cellule, ok?

17 novembre 2009 à 09:29 | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)

La voix de l'air sec

Aaaah... Nana Mouskouri... nothing you can compare to your neighbourhood hores... 

Admire le geste de Nana qui pulvérise non-stop de la seconde 5 à la seconde 15.
Avant elle, PERSONNE n'avait survécu à une telle action sans être définitivement déchiré.

Maintenant, vous avez la musique dans la tête pour les prochaines 24 h.
I'd like to tell you : de rien.

16 novembre 2009 à 11:25 | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)

Top 5 des meilleures techniques de drague ever

De l'époque du Top 50, j'ai gardé une passion pour les palmarès.
Mais pourquoi en consacrer un aujourd'hui aux meilleures techniques de drague?

D'abord parce que nous sommes dimanche, et que c'est un hommage immédiat au samedi soir où les techniciens de la séduction donnent souvent le meilleur d'eux-mêmes.

Ensuite, car comme tu as pu le remarquer en revêtant ta cagoule, nous sommes aujourd'hui bien loin des premiers jours du printemps, et de l'enthousiasme copulatoire saisonnier afférent.
Au printemps, animé par un instinct tout animal de reproduction, chacun ferme les yeux sur les techniques de drague les plus lamentables, et une introduction à base de "Gazelle, y a moyen d'avoir votre 06?" peut se transformer en grande histoire d'amour.
En hiver, le miracle n'opère hélas plus. Les tempéraments sont frileux, les jeunes femmes sont glaciales,  et il faut donc redoubler d'imagination pour trouver le moyen de capter l'attention de la douce mais néanmoins torride personne que vous aimeriez voir réchauffer votre couette.

Le blog RPCA, mu par les impératifs d'altruisme qui sont les siens, vous livre donc quelques techniques testées et non-approuvées, à ne pas reproduire si vous voulez transformer l'essai. 

Supergrave


La collision
Vous êtes à une soirée. Elle a ignoré vos oeillades, vos frôlements, vos anecdotes racontées plus fort lorsqu'elle était dans les parages. Vous décidez donc de passer au close-contact, et renversez délibérément votre verre de vin sur sa robe. Quelques secondes plus tard, vous voici entrain d'éponger ses seins avec un torchon ignoble, convaincu que vos pétrissages de lavandière sont la  promesse de moments érogènes que vous partagerez bientôt.
Verdict : sa robe est flinguée, sa poitrine douloureuse. Elle s'est très bien représentée ce que cette brutale maladresse augurait sous une couette, et n'a qu'une envie : vous fendre le crâne avec une bouteille de Get27. N'est pas Hugh Grant dans Coup de foudre à Notting Hill qui veut.


Le réseau
Vous faites la queue à la caisse du supermarché et la chance étant avec votre Caddie, remarquez une jolie fille juste devant vous. Après un raclement de gorge vous l'abordez d'un "Excusez-moi, Mademoiselle? Vous ne seriez pas une amie d'Elodie?". Vous vous savez extrêmement futé, car à moins d'avoir vécu dans une grotte ces 20 dernières années, cette fille a forcément une Elodie dans son entourage. Malheureusement, elle vous regarde avec une pitié indulgente et se contente de répondre qu'elle ne connaît que des Oussama.
Verdict :  Invention de dragueur de supermarché (et pour cause...), cette version indigente du "on ne s'est pas déjà vus quelque part?" risque fort de vous laisser sur le carreau. Car si la réponse à votre question est non, vous n'avez ici aucune possibilité de rebondir avec un "Mais si! cette soirée de dingue au Flunch de Mulhouse! Vous portiez un string ficelle et une robe panthère!"... Tout bien réfléchi, c'est peut être mieux.


En mode routier
Comme l'indiquait l'autocollant qu'ils collaient à l'arrière de leur camion dans les années 80 pour conjurer leur mauvaise réputation :  "Les routiers sont sympas". De là à faire valoir votre collection de posters de filles nues et vos kilomètres de route, il n'y a qu'un pas que vous auriez tort de franchir.
Vous avez souhaité lui démontrer vite et bien que vous êtes un beau gosse. En quelques minutes, elle connaît par le menu le nombre de vos exs (nombre réel multiplié par 4 pour le style), votre carte de fidélité du Pink Paradise et votre soirée de la veille aux Chandelles. En amateur et connaisseur, vous vous laissez aller à quelques anticipations à haute-voix sur ce qui se cache sous sa robe et ses bas.
Verdict : vous ne vendez pas du rêve, mais l'image simple d'un satyre douloureusement priapique, et la promesse de 3 ou 4 MST. Si votre interlocutrice est un peu moins timorée, elle vous associe directement à ce vieux slogan des frites McCain.


En mode tutoriel
La version intellectuelle du mode routier. Familier du speed dating, vous pensez avoir sept minutes pour lui faire démonstration de votre talent. Sans laisser la place à un silence ou une respiration, vous enchaînez citations hors contexte, parcours professionnel, taux d'imposition, résultats admirables au Trivial Pursuit Contest de votre école de commerce, villégiature à la Bourboule, crise d'appendicite.
Verdict : Elle est étudiante polonaise en Erasmus et a peut être cru que vous lui récitiez le Roman de Renart en guise de bienvenue. Elle est française et s'est tellement ennuyée qu'elle aurait presque préféré visiter l'exposition  "Menus de Galas du Palais de l'Elysée" à votre compagnie. L'avantage est que, puisque vous ne lui avez rien laissé le temps de dire, vous pourrez toujours vous convaincre que vous avez eu affaire à la première option.


La beat-box (aucun jeu de mot inside)
Avant, vous l'auriez hélée d'un "Gazelle", "princesse", ou encore "fraîcheur"... Ayant sans doute constaté le faible taux de transformation de cette méthode, vous avez choisi de passer aux bruits (sifflet, sifflement aspiré, claquement de langue) et aux onomatopées (Ba-ba-baaaa; ouuuuh; aaarrrh; méééé).
Verdict : Vous avez quitté le genre humain et passez au pire pour un dangereux malade atteint de graves problèmes d'élocution, au mieux pour un animal. Pour peu que la belle ait déjà un chat/ un hamster/ un poney à domicile, il lui faudra un peu plus pour vous inviter à réchauffer ses soirées d'hiver.


Evidemment, que cette note partiale qui plaide pour que la séduction s'affranchisse de supposées techniques ne nous fasse pas oublier que certaines approches spontanées, pour être grotesques, n'en sont pas moins adorables.
Mais comme celles-ci ne sont pas l'objet des divagations du jour, n'hésitez pas à partager vos propres techniques déplorables si vous êtes convaincus qu'elles ont leur place au panthéon du top 5. 

15 novembre 2009 à 11:06 | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)

Top 4 des choses à faire en société pour être réinvité(e)

Etre suffisamment mondain et convenable pour se voir ré-ouvrir les portes des lieux les plus hype, c'est possible. Il faut pour cela partir du principe que votre interlocuteur ne retiendra de vous que ce que vous lui laissez deviner.
Inutile de vous montrer tel(le) que vous êtes, en assumant fièrement, la bouche débordante d'une tranche de chorizo, "J'suis comme ça moi, j'dis c'que j'pense !".
Bannissez le chorizo.
Et apprenez plutôt à devenir quelqu'un d'autre.

Notice explicative.
Chaque conseil sera accompagné d'un entraînement, d'une mise en situation expert (si votre interlocuteur est plus intelligent/cultivé/sobre que vous), d'une mise en situation Chromosome triple (l'hypothèse selon laquelle votre interlocuteur est plus attardé/naïf/ivre que vous), et de pièges à éviter.


Le name dropping
Entrainement : Evidemment, le name-dropping est LE fondamental de toute soirée mondaine. Perdez donc cette mauvaise habitude de donner des noms de famille.
- Faites vous des fiches : Gildas & Masaya (Kitsuné), Devendra (Banhart), Carlos (Dolto), Brice (faites gaffe à vos fréquentations quand même)...
- Recensez sur une autre fiche un certain nombre d'activités : faire une tarte aux pommes, jouer au water polo, coudre à la machine, aller chez Ed l'Epicier...
- Associez chaque prénom à une activité, et appliquez : "Hier, j'ai joué au rami avec Carla".
Mise en situation expert : vous discutiez avec un homme mûr lorsque vous l'avez coupé pour prendre un coup de fil important sur votre iPhone. Vous raccrochez en vous excusant d'un sobre "c'était Karl". Malheureusement, c'est AVANT qu'il aurait fallu vérifier que vous étiez entrain de vous adresser à Pierre Bergé.
Mise en situation Chromosome triple : vous discutiez avec une femme mûre lorsque vous l'avez coupée pour prendre un coup de fil important sur votre iPhone. Vous raccrochez en vous excusant d'un sobre "c'était Victor". Votre interlocutrice pousse un petit cri et dit "Victor Hugo? J'adore ! J'ai vu tous ses films!". Ne la contredisez pas. Enfin, si vous aimez les MILF et que la bêtise vous érotise.
Piège à éviter : vous mentionnez la dernière culotte de Vannina. En cherchant un indice dans votre regard torve, votre interlocuteur a l'impression que vous évoquez le slip d'une péripatéticienne dégueulasse que vous avez ramenée du bois la nuit dernière dans votre Volvo break. Morale : dans certains cas de sujets et/ou prénoms ambigus, le patronyme peut s'avérer utile.

Le writer name dropping
Profil Entraînement : hélas, lire des livres reste définitivement à la mode. Ce que vous avez appris avec les personnalités médiatiques, il va falloir le poursuivre avec des écrivains. Personne n'est censé savoir que les seuls que vous connaissez sont ceux que vous avez eu au programme au lycée. Pour démontrer que vous avez la culture dans la peau, convertissez vos "Profils d'une oeuvre" en adjectifs.
Mise en situation expert : chez La Hune, quand il passe la porte, les employés lui font une haie d'honneur en l'appelant Biloute. Ce soir, il vous fixe en se demandant pourquoi avez vous qualifié cette Crêpe Suzette de nietzschéenne. La prochaine fois, ayez le réflexe "proustien" pour parler d'aliments.
Mise en situation Chromosome triple : vous pouvez y aller sans crainte. Concert dantesque, banquet rabelaisien, strabisme sartrien... Faites vous un petit plaisir avec situation ubuesque. Vous ne savez pas de quoi vous parlez? Ca tombe bien, eux non plus.
Piège à éviter : L'adjectif "Mussien". Soit on croit que vous vouliez dire Mussolinien mais que vous avez tronqué deux syllabes en vous étouffant avec le citron qui traînait dans votre mojito (voir Paradis artificiels), et vous passez pour un dangereux fasciste qui appelle "Papounet" Berluscolini. Soit on a reconnu que vous parliez de Guillaume Musso, et vous être grillé(e). Quoi, je n'ai pas besoin d'expliquer pourquoi, quand même ?

Le look
Fake Entraînement : Bien entendu, le look fait tout. La bonne fringue qui vous fera remarquer, le détail créateur qui en met plein la vue, sont les indispensables d'une soirée mondaine réussie.
Mise en situation expert : C'est sur ce segment de la mode que l'expert sera le plus redoutable et pourra vous faire ou vous défaire. S'il vous dit "Oh, ce manteau ! Kate (voir name dropping) le portait en 1991" ou "David Beckham le portait hier", ne le remerciez pas. Ceci N'EST PAS un compliment.
Mise en situation Chromosome triple : La personne qui vient de vous resservir du champagne adore votre look depuis le début de la soirée. En regardant vos lunettes Ray-Ban-like à la monture immense et turquoise, elle hurle : "C'est dingue, elles sont tellement bien qu'on dirait qu'elles n'ont pas de verres!" et appuie son propos en enfonçant un doigt à l'intérieur de votre oeil. Effectivement, ce style de lunettes implique qu'il n'y ait pas de verres. A l'avenir, au sujet de la mode hype et de ses dangers, ouvrez l'oeil. Le bon. Celui qu'il vous reste, en fait.
Piège à éviter : voir plus haut. Eviter les Chromosomes triples qui risquent de vous étrangler avec votre Snood

Les paradis artificiels

Entraînement : Vous avez tout vu, tout testé, tout goûté. Vous êtes Daniel Darc, revenu des ombres. Vous êtes Françoise Sagan (voir Writer name dropping). Vous vous resservez à boire et vous sentez léger(e) et spirituel(le), en mesure de donner deux ou trois leçons de vie aux convives qui vous entourent.
Mise en situation expert: En sifflant votre septième Martini, vous racontez votre descente d'ecstasy à Goa ("elle était tellement forte, que j'ai pleuré jusqu'à ce qu'un Pakistanais me ramasse"). Goa est une ville d'Inde, habitée donc par des Indiens. Avec votre lapsus, votre interlocuteur risque de comprendre qu'un vendeur de roses vous a trouvé(e), déchiré(e) au Punch de bienvenue, devant l'Hippopotamus de la Place d'Italie.
Mise en situation Chromosome triple : il/elle est sous le charme. Il/elle veut parcourir les paradis artificiels avec vous. Il/elle souhaite que vous l'initiez. Vous lui répondez "Ce n'est qu'un coup de fil à passer, bébé". Et vous voilà, à 2 heures du matin, à traîner aux Halles pour acheter à 500 euros, 12g de carambar qu'on vous aura vendu comme le plus pur Afghan.
Piège à éviter : Vous stressiez tellement à l'idée de venir à cette soirée (et de n'être pas réinvité(e) ) que vous avez pris 3 Xanax. On vous avait pourtant prévenu(e) que les anxiolytiques n'apprécient pas l'alcool. Sur votre passage, les gens commencent à vous appeler Phil. Vous vous récitez vos fiches (voir name dropping), mais ne vous souvenez plus s'ils parlent de Phil Spector ou de Phil Collins. Dans les deux cas, ce n'est pas bon : le premier a trucidé sa femme un jour où il était très high, le deuxième vient de perdre ses doigts. A moins qu'ils évoquent Philippe Candeloro... qui fait actuellement du roller blade dans les allées d'un supermarché.

Si malgré tous ces conseils, vous échouez et que vous apprenez par un statut Facebook que "Louis Vuitton ne réinvitera pas @votrenom à sa prochaine soirée after-défilé", passez un petit coup de fil à votre hôte, et avouez dignement :
"Désolé(e), j'avais trop bu. Mais je te promets que si tu me réinvites je ne vomirai pas sous le tapis. Ah... t'avais pas vu ?"

11 novembre 2009 à 13:23 | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)

Viva Las Vegas

Hunter_S_Thompsonb Hier, en tombant sur un poil dans un biscuit Figolu (un vrai poil, sans aucun doute, noir, relativement long, en aucun cas comparable avec une "poussière" ou un fil textile. Un poil humain, même), je me suis dit que j'allais écrire à Lu et leur demander un dédommagement.

L'espoir qui me guidait était vil et pragmatique : recevoir des excuses sincères de la société coupable, et leur pardonner -peut être- contre livraison éternelle de biscuits et de bons d'achat. Je me prenais à rêver au ton de ma lettre : ironique, ferme, vitupérant, acerbe.

En tous points comparable à ces diatribes magistrales qu'envoyait Hunter S Thompson aux personnes victimes de son courroux. Dans le recueil de ses correspondances (Gonzo Highway, chez 10/18), on dévore ses courriers d'insultes à des journalistes, hommes politiques, éditeurs, directeurs de journaux, amis… Alors qu'il n'est encore qu'un inconnu, immense journaliste gonzo encore ignoré de tous, on jubile de sa verve et de son talent.

Thompson se comportait en écriture comme il se comportait dans l'existence. Sans préméditation, avec inconscience, fureur et urgence. Pour preuve, son voyage dans l'univers casino de Las Vegas, retranscrit et adapté au cinéma dans Las Vegas Parano. Avec son acolyte (et avocat) Oscar Zeta Acosta et une voiture bourrée de drogue, ils prennent d'assaut la capitale du divertissement; et comme deux chiens dans un jeu de quille, la transforment en terrain de jeux sous acide. Chacune de leurs rencontres, chacun de leurs méfaits, les écartent un peu plus du rêve américain, et les placent fièrement à la marge.
Ravis, insolents et défoncés.
Chez eux, pas de jetons et de machines à sous, mais une aventure hallucinée à la lumière des néons, où c'est la santé mentale qu'on perd sur un coup de poker.

Ce qu'il me reste d'Hunter S Thompson quand j'y pense, c'est une admiration coupable, pervertie en prétexte admirable pour écrire un billet pour un site de salle de poker.

S'il était encore là, nul doute qu'il se pencherait sur sa plume pour m'agonir d'injures, et me rappeler que la dignité d'écrire s'est éteinte avec lui.
Ca serait bien mérité… et me donnerait quelques idées pour obtenir des Figolu à vie.

Crédit visuel : Nathan Manire

10 novembre 2009 à 10:51 | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)

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