Allez, je m'auto-spoile. Tu n'auras même pas besoin d'attendre la fin de cette note pour avoir la réponse à la question du titre : Oui, Madonna, il fallait l'inviter chez Vuitton.
Car grâce à elle, une marque de luxe inaccessible s'offre enfin au commun des mortels/pauvres en déclinant des valeurs universelles : l'humour, la dérision, le ridicule. J'aime cette générosité. J'aime cet instinct prolétaire.
1- La grande classe
C'était lundi matin. J'avais faim. Et puis, en ouvrant une newsletter "tendance", je suis tombée nez à nez sur l'entrejambe de Madonna. Et j'ai perdu l'appétit. Oui, je commence par ce point là, non pas que je sois obsédée ou pudibonde. Tu le constateras toi même, la culotte en dentelle est le point focal de cette photo, la convergence obligée par deux cannes résillées. Puisque le regard y est forcé, parlons simplement de la concavité suggérée.
Madonna, offerte sur la banquette, franchit un pas de plus dans l'exhibition de son corps vieillissant. Forçant celui qui l'observe à constater sa lutte opiniâtre et perdue contre les ravages du temps. Jouant l'indécence et l'obscène pour appeler un désir triste comme un control-freak. Harnachée à une culotte rouge sinistre comme un drapeau de rédition. Pathétique comme l'aveu d'avoir vu filer le temps où, like a Virgin coppolienne, une culotte en coton et des jambes croisées auraient suffi à soulever les enthousiasmes virils.
2- Tu t'es vue quand t'as bu ?
Annule ce que tu viens de lire, je me suis trompée. En fait, Madonna n'est pas impudique.
Elle a seulement perdu sa jupe dans l'agitation d'une soirée un peu trop arrosée. Ca va. Ca arrive à tout le monde.
Et puis, c'est pas le moment de la chercher sous la banquette, ça fait trop mal à la tête.
Le regard vif comme un poisson mort, le crâne tenu douloureusement, la Ciccone interroge la carafe d'eau en se demandant si ce liquide peut vraiment la sauver.
C'est trop tard, Mado. L'eau, il fallait y penser avant les 38 vodkas red-bull.
Et puis, le coma éthylique te sied bien. Je ne connaissais pas jusqu'alors la belle placidité de ton visage, toute habituée que tu es à offrir au monde le spectacle exclusif de tes amygdales. (On ne peut pas repenser sans douleur à la pochette de Hard Candy, monument hard core).
3- La rédemption par la traction
Qui n'a jamais cru qu'un footing allait entraîner une résurrection post gueule de bois jette la première pierre à la Madone. Vautrée sur son canapé, Madonna s'improvise McGyver du sport en salle. Un sac Vuitton + un escarpin de catin = une série de tractions SQUAT, exercice redoutable pour éliminer une nuit d'ivresse et se remettre la pêche.
Avant de te ruiner en achetant une Wii Fit, pense bien à tout ce que tu pourrais faire avec ton sac à main.
4- L'ambiance
Elle n'a pas de maison ou quoi, la Madonna, pour squatter au café après la soirée ?
L'endroit est vraiment sympa, il faut dire.
Par contre si tu veux y boire un verre, il faudra aller jusqu'à Los Angeles, au restaurant Figaro.
Oui, aux Etats Unis.
Pourtant, c'est fou comme c'est bien fait : on se croirait vraiment rue Saint Denis !
Au seul détail près, que jamais notre beau Sarko, tout people qu'il soit, ne tolérerait un tel racolage passif.
C'était lundi matin. J'avais faim. Et puis, en ouvrant une newsletter "tendance", je suis tombée nez à nez sur l'entrejambe de Madonna. Et j'ai perdu l'appétit. Oui, je commence par ce point là, non pas que je sois obsédée ou pudibonde. Tu le constateras toi même, la culotte en dentelle est le point focal de cette photo, la convergence obligée par deux cannes résillées. Puisque le regard y est forcé, parlons simplement de la concavité suggérée.
Madonna, offerte sur la banquette, franchit un pas de plus dans l'exhibition de son corps vieillissant. Forçant celui qui l'observe à constater sa lutte opiniâtre et perdue contre les ravages du temps. Jouant l'indécence et l'obscène pour appeler un désir triste comme un control-freak. Harnachée à une culotte rouge sinistre comme un drapeau de rédition. Pathétique comme l'aveu d'avoir vu filer le temps où, like a Virgin coppolienne, une culotte en coton et des jambes croisées auraient suffi à soulever les enthousiasmes virils.
2- Tu t'es vue quand t'as bu ?
Annule ce que tu viens de lire, je me suis trompée. En fait, Madonna n'est pas impudique.
Elle a seulement perdu sa jupe dans l'agitation d'une soirée un peu trop arrosée. Ca va. Ca arrive à tout le monde.
Et puis, c'est pas le moment de la chercher sous la banquette, ça fait trop mal à la tête.
Le regard vif comme un poisson mort, le crâne tenu douloureusement, la Ciccone interroge la carafe d'eau en se demandant si ce liquide peut vraiment la sauver.
C'est trop tard, Mado. L'eau, il fallait y penser avant les 38 vodkas red-bull.
Et puis, le coma éthylique te sied bien. Je ne connaissais pas jusqu'alors la belle placidité de ton visage, toute habituée que tu es à offrir au monde le spectacle exclusif de tes amygdales. (On ne peut pas repenser sans douleur à la pochette de Hard Candy, monument hard core).
3- La rédemption par la traction
Qui n'a jamais cru qu'un footing allait entraîner une résurrection post gueule de bois jette la première pierre à la Madone. Vautrée sur son canapé, Madonna s'improvise McGyver du sport en salle. Un sac Vuitton + un escarpin de catin = une série de tractions SQUAT, exercice redoutable pour éliminer une nuit d'ivresse et se remettre la pêche.
Avant de te ruiner en achetant une Wii Fit, pense bien à tout ce que tu pourrais faire avec ton sac à main.
4- L'ambiance
Elle n'a pas de maison ou quoi, la Madonna, pour squatter au café après la soirée ?
L'endroit est vraiment sympa, il faut dire.
Par contre si tu veux y boire un verre, il faudra aller jusqu'à Los Angeles, au restaurant Figaro.
Oui, aux Etats Unis.
Pourtant, c'est fou comme c'est bien fait : on se croirait vraiment rue Saint Denis !
Au seul détail près, que jamais notre beau Sarko, tout people qu'il soit, ne tolérerait un tel racolage passif.
PS : Tribut amoureux à Olivier Nicklaus des Inrocks, auquel j'ai emprunté le principe d'analyse d'image de la page "ActuStyle" .
Je suis sur qu'elle a vomi dans son sac à main la catin ! Sinon l'Union Jack, le drapeau tricolore ou à la rigueur celui de l'union européenne auraient pu être des choix plus appropriés de dessous.
Rédigé par : Guillaume | 29 janvier 2009 à 11:20
Mon Guigo, je ne pouvais pas l'écrire dans le corps du texte, mais à mon avis sa foune doit être aussi vieillie que ses mains.
Alors, toi aussi, tu vas vomir dans ton sac ?
Rédigé par : Alexandra de Lassus | 29 janvier 2009 à 11:25
Je ne porte que très rarement le sac à main, je préfère le gerby bag pour vomir. Sinon en effet, son fondement doit être assez moche mais j'ai foi en ses chirurgiens pour lui redonner l'éclat des ses 20 ans.
J'ai oublié de le noter dans mon précédent commentaire : Quelle brillante analyse !
Rédigé par : Guillaume | 29 janvier 2009 à 11:30
J'envie le choix de tes mots pour parler de l'intimité de Madonna.
Et merci ! :)
Rédigé par : Alexandra de Lassus | 29 janvier 2009 à 11:35
Alors cette fois j'ai tout lu, promis!
J'ai légèrement modifié l'image pour préserver sa modesté, et je crois avoir rendu meilleur la composition de l'image - l'oeil va plus vers le sac maintenant!!
Tu verras que je ne suis pas retoucheur professionnel, c'est vraiment nul, mais c'était le principe!!
http://www.flickr.com/photos/gontofe/3235723225/
Rédigé par : Mike | 29 janvier 2009 à 13:03
Tu as un don, Mike ! Grâce à ton montage, Madonna se transforme en jeune fille vertueuse et émouvante.
En revanche, what does "préserver sa modesté" mean ?
J'ai lu tout ton commentaire, promis, mais n'ai pas tout compris ! ;)
Rédigé par : Alexandra de Lassus | 29 janvier 2009 à 14:15
Trés... classe la pause hum hum
Rédigé par : Marie / chroniqueblonde | 14 février 2009 à 14:37