On dit que lorsqu’une autruche est attaquée par un prédateur, plutôt que de fuir, elle préfère enfoncer sa tête dans la terre. J’ai tout appris de l'autruche dans ma façon d’être aveugle à la menace.
Quand dans ma boîte aux lettres il y a des courriers d’huissiers et de recouvrement de dettes, je passe les enveloppes dans ma main les unes après les autres, jusqu’à en trouver une d’une maison de disque*. Et alors j’oublie la prose comminatoire et vaguement grotesque des hommes de loi.
Ces derniers jours, le nom de mon sauveur était tout trouvé : Revolver. Un nom qui appelle à la justice, aux histoires de cowboys et de bandits.
En vérité, un EP de pop de chambre portée par un trio masculin de bonne famille chantant en anglais avec un accent français adorable. Des titres légers et un peu mélancolique, des désillusions amoureuses, des doigts qui claquent, des cordes, des guitares sèches, quelques élans symphoniques, des harmoniques et des harmonicas, et un son de studio complice du moindre souffle.
Revolver / Leave me alone from Revolver on Vimeo.
* Béni soit le temps où j’animais Nouvelles Indie. Bénis soient les fichiers des attachés de presse qui ne sont plus à jour.
rendons à Cesar ce qui est à Cesar, stp. Cette boite aux lettres n'est point tienne, usurpatrice. Et les huissiers féroces à la juste colère, c'est bibi qui doit les affronter à ta place. Alors hein.
Rédigé par : Lémi | 07 juin 2008 à 11:49
Je te répondrai, que, par mes soins diligents, ton nom -lui non plus- n'est plus sur cette boite aux lettres !
C'est donc Jambon qui fera les frais de cette sinistre histoire. Il le mérite, cependant, ce mauvais payeur d'impôts.
Rédigé par : Alexandra | 09 juin 2008 à 11:03