Envie de quitter votre métier pour infiltrer le monde merveilleux de la mode ? Envie de faire de votre recrutement une fête ?
La marque britannique de prêt-à-porter New Look poursuit son succès français et organise en cet honneur une soirée de recrutement le 22 octobre à Paris dans un endroit magnifique (mais secret).
Ca vous tente ? C’est ici !
Le piège diabolique : Oui, il y aura du champagne. Oui, il vous faudra rester calme. Parce que claquer une petite main aux fesses d’un DHR parfaitement sobre, ce n’est pas le meilleur moyen de faire la preuve de votre professionnalisme et de vos qualités.
Voltaire écrivait "La moitié de la Suisse est l'enfer, et l'autre moitié le paradis". Chez RPCA, nous avons la chance de ne côtoyer que la moitié paradisiaque.
Grâce à Manue (déjà remarquée pour son reportage en chocolaterie), alpages, ciel bleu, costumes folkloriques et cornes étranges vous saluent.
Tout ça en l'honneur du Gruyère Suisse AOC....
Tout le monde en parle, tout le monde veut y aller, mais hélas, c’est complet depuis 6 mois.
J’ai donc testé pour vous « Monkey, Journey to the West », le spectacle composé par Damon Albarn, actuellement joué au Théâtre du Châtelet, à Paris.
J’étais toute acquise à la cause (Daaaaaaamon, la Chine, une histoire de Coco Pops…). La chute n’en fut que plus brutale.
Journey to the West, c’est surtout :
- des assiettes qui tournent
- des pirouettes et des bagarres faussement spectaculaires
- des gens qui volent sur scène soulevés par des cordes épaisses comme des rondins
- Un stagiaire officiant aux costumes
- Un premier rôle auquel on collerait volontiers 3 gifles
- Ah ! Encore une assiette qui tourne !
- Des contorsionnistes zélés qui aiment bien se mettre les pieds derrière les oreilles
Oui, vous pouvez fermer les yeux (et c’est d’ailleurs fortement conseillé pour éviter toute cécité traumatique). Mais hélas, la musique n’en devient pas pour autant meilleure. Incroyable... mais vrai.
Alors, finalement, pour tout oublier, vous vous endormez dans les bras de votre Amour. Et un spectacle râté se transforme soudain en moment de félicité.
Il y avait la vidéo que tout le monde connaît où l'on voyait la transformation d'une femme classique en canon de l'espace. Il y a maintenant la vidéo où Dove coache la famille pour que l'estime de soi s'apprenne dès la petite enfance.
Après "les gens beaux des affiches, c'est même pas des vrais gens", voici "ne laissez pas la télé et la publicité vous persuader que vous êtes un gros trumeau". L'industrie de la beauté condamnée dans une mise en scène épileptique, ça vaut au moins le coup d'oeil. Mais peut être pas plus.
Alors effectivement, c'est beau, c'est noble, c'est plein de bonnes intentions et ça va encore gagner 150 prix.
Par contre, s'il est bon de rappeller qu'il faut regarder avec discernement l'image normalisée de la beauté, le côté "citadelle assiégée" de cette vidéo, cette crispation défensive contre les Très-Très-Méchants-Diaboliques me dérangent vraiment. Arrêtons un peu ces clichés de croisade ! Toute société a toujours et continuera de véhiculer des images plus ou moins imaginaires de la perfection physique...
En attendant leur jour de gloire, que les celluliteux et autres gros nez que nous sommes cessent deux secondes de se sentir menacés ! La variété esthétique de l'humanité peut cohabiter avec la beauté fantasmée !