RPCA le blog

Lapeyre, ma madeleine de Proust de la honte

Tiens, j'en parlais justement ce matin avec le blogueur qui fait trembler Wikio dans son slip : avec mon mètre 90 skinny, j'ai une allure globale de grande saucisse. 
Une dégaine qui n'avait pas échappée à la belle-mère de ma meilleure amie quand j'étais ado. 
Elle était restauratrice. 
And she had a dream : me faire déambuler dans les rues d'Aix-en-Provence habillée en hot-dog. 
Pour recruter de nouveaux clients. 
Bien sûr j'ai refusé. 
Je ne serais pas loin d'admettre que c'est ce jour là que j'ai compris le sens du mot dignité. 
Et aujourd'hui, je te l'avoue, rien de rien, je ne regrette rien. 
Car quand on est un homme sandwich, qu'on soit habillé en séchoir, en perceuse, ou en téléphone portable, c'est rigolo, mais on a l'air golio. 

Démonstration par Lapeyre en mars 2009 (mais en exclusivité, oui Monsieur)

  

Yelle avait déjà exploité l'idée en juillet 2007

 

Ce qui ne veut pas dire que Lapeyre ait un an et demi de retard. 

Ca, vois-tu, ça s'appelle seulement la "Maturité créative dans le merveilleux monde de la com' et des annonceurs". 

Une bonne idée trop en avance, tu perds. 

Une bonne idée trop à la bourre, tu perds aussi. 

Alors, où se situe Lapeyre (pas de jeux de mots, on a dit) dans tout ça ? 

Cyril, une idée ? ;)

Que ferai-je quand tout brûle ?*

Tel Nosferatu, je sors de ma grotte, dans ce froid crépusculaire, pour te souhaiter une heureuse année. Bien bonne, bien belle et chaleureuse, avec un emploi dans une entreprise où le chauffage marche et où tu auras le temps d'aller sur Facebook (toute allusion a contrario à mes conditions de travail actuelles serait évidemment fortuite). 

Que cette année te fasse enfin voir les choses du bon côté. 

En 2009, je te l'ordonne, l'ami, tu ne verras le verre qu'à moitié plein, et la personne âgée qu'à moitié vivante. 

HOP, TRAVAUX PRATIQUES : 

Mettons: c'est LA CRISE. 

Ironie du sort ou juste retour des choses : tu es licencié. 

Pendant que tu agites ton mouchoir sur le parvis de la Défense vers des collègues déjà indifférents, tu te demandes si tu ne vas pas partir pleurer chez Maman, attendre que le gouvernement en faillite te spolie de tes Assedics. 

Enfin, ce n'est pas sérieux. 

Profite, l'ami ! 

Deviens l'homme/la femme cultivée que tu as toujours rêvé d'être lors de ton temps de cerveau disponible ! 

Grâce à Libfly, "nouvelle plateforme de partage dédiée aux livres et aux communautés de lecteurs", tu vas pouvoir partager tes étagères et enfin squatter celle des autres. Prêter, emprunter, retrouver des éditions disparues, et même te faire des amis de bibliothèque : tout sera possible!!! 

Peut-être même que tu vas draguer comme un malade ! 

Imagine la jouissance ultime de pouvoir juger d'un coup d'oeil quelqu'un sur ses fréquentations littéraires? 

Tu aimes Brautigan, Lobo Antunes et Céline: je te voue déjà un culte. 

Tu admires Amélie Nothomb: je vais venir jeter des cailloux ou des fruits pourris à ta fenêtre pour t'apprendre un peu (et en plus, grâce à Libfly, je sais même où tu habites, lecteur de mauvais goût!). 

Réfléchis à tout ce temps gagné ! Représente toi les économies ! Libfly, c'est autant de cafés non dépensés pour apprendre au troisième rendez-vous qu'elle adore Paolo Coehlo. 

Paolo, you're dismissed ! 

Pour une idée si géniale je n'ai que 7 mots : Vive la Crise, Vive Libfly, Vive 2009 !

* Tu as compris la référence ? Je t'aime. Rejoignons nous sur Libfly. 

I'm in love with Séverine Vannet

Rappel des faits : il y a quelques jours je recevais un mail surréaliste d’une certaine Séverine Vannet, à la recherche d’un emploi dans le "web 2.0". Tutoiement direct, fautes d’orthographes et claquage de bises final, tout dans ce courrier heurtait mon tempérament misanthrope. Ni une, ni deux : portée par un haussement d’épaules sans compassion, Séverine rejoignait la case poubelle.

Deux jours plus tard, un échange entre amis blogueurs révèle que nombre d’entre nous (travaillant aussi en agence ou non) ont aussi été contactés par Séverine. Dans chacun de ses courriers, Séverine met les pieds dans le plat avec un talent rare. Certains en viennent à soupconner un buzz. De mon côté, persuadée qu’on a toujours tendance à sous-estimer l’infinie profondeur  de la bêtise humaine, je reste convaincue que Séverine est bien réelle, et ne voit dans l’hypothèse buzzesque qu’une théorie improbable et paranoïaque.
Or, comme disait Roland Topor, "même les paranoïaques ont des ennemis". La suite prouvera qu’il avait raison.

En effet, depuis ce soir, je sais que Séverine n’existe pas, et que derrière elle se cachait… une opération d’influence par Scanblog pour l’offre du CIC dédiée aux jeunes actifs. Autour du concept "quand ça commence mal, il y a des chances pour que ça finisse mal", le CIC avait déjà réalisé des spots absurdes et décalés dont un, intitulé L’entretien d’embauche, qui m’avait fait mourir de rire au cinéma. Evidemment le cas de Séverine, qui enchaîne les bourdes et se grille toutes les agences d’un coup d’un seul, collait parfaitement à l’angle de communication de la banque.

Finalement, je regrette que Séverine ne soit pas réelle. Elle était unique. Son côté no-limit, sa langue française fantaisiste, sa façon kamikaze de bluffer… elle avait fini par me plaire. Et c’est ce qui rend cette opération admirable : avoir su, à partir de rien et par la force des idées, mobiliser l’affectif d'une communauté en créant une personne et un univers qu’on regrette finalement de ne pouvoir réellement connaître. 

Je m’incline bien bas devant ton œuvre et ton imaginaire, Cyrille Chaudoit.

Conseils naïfs et bien innocents autour d’une pelote

Ce matin chez moi, un thé à la main, j’étais sur le blog de Cyrille, et  y lisais un article sur le buzz de la pelote et du site www.k3654s.com. En commentaire, un individu en révélait le mystère en appelant à aller visiter son blog.
Ainsi, quand, arrivée au bureau, j’ai ouvert l’enveloppe qui m’attendait (merci Gaduman !) pour y trouver une pelote de laine, j’ai ressenti crûment "l’effet soufflet".
Je ne dois pas être seule dans mon cas, car le blogueur "révélateur" avait laissé le même commentaire sur tous les blogs ayant traité du sujet.

Cet événement fâcheux sera l’occasion de vous citer un extrait de mon ouvrage «La Baronne vous parle», intitulé : Traité de savoir-vivre à l’usage des blogueurs qui pèchent par excès de fougue.
«Cher blogueur, s’il t’arrive de déchiffrer un buzz avant son reveal officiel, tu peux certes être fier de toi. Tu peux aussi l’annoncer sur ton blog pour prouver que tu es grand et fort.
La chose que tu dois cependant éviter de faire est d’aller clamer ta joie en commentaire sur tous les blogs du monde. Cette erreur de jugement risquerait fort de te faire passer de la catégorie blogueur à celle, moins enviable, de spammeur.
Jamais avare de bon conseil, et puisque l’exemple est la meilleure des pédagogies, voici une démonstration édifiante :
Peut être as tu vu ces derniers temps sur quelques blogs l’annonce d’une soirée L’Oréal-Airness. Suis-je allée dire partout qu’il s’agissait du lancement du nouveau déodorant masculin Airness (licence qu’a racheté L’Oréal il y a  plus de 3 ans), destiné à concurrencer la marque Axe ?
Et bien non, mon cher petit. Par contre je le dis ici, puisque l’on est entre nous. Tu comprends ? Puisqu'évidemment, bien loin de moi l'idée de couper l'herbe buzzesque sous le pied d'un concurrent de mon client !»

Rien n'arrête un slim en marche

Voilà qui mérite d’être fêté : le lancement du site Le journal du blog, par Romain, le jeune trublion déjà connu pour son blog perso et son action au sein de la très chouette agence You to You.
Le journal du blog est un espace et lieu d’échange sur tout ce qui concerne l’univers des blogs, se fixant notamment pour but de refédérer une communauté peut-être un peu éparse. Au menu : actualités, agendas, tutoriaux, conseils et vidéos du moment.
Une chouette initiative prometteuse et audacieuse, à suivre !

PS : pour marcher sur les pas, et même aller plus loin que l’homme au slim qui écrit à propos de la récente soirée Jiwa «On a apprécié. En résumé, une soirée agréable, avec un service qui mérite à être découvert», j’aimerais moi aussi écrire sur le JDB, qu'en toute objectivité, les soirées RPCA sont toujours extraordinaires et à l’image des clients de l’agence qu’on y retrouve : frais, ouverts, disponibles et souvent grandioses.
Dis Romain, je peux? Tu m'invites? ;)

Bravo Australie !

Partout dans Paris ces derniers jours, on voit fleurir sur les espaces publicitaires une campagne d’affichage pour l’agence de pub et de marketing Australie.

Australie fait d’une pierre deux coups dans l’originalité.
D’abord parce qu’il est extrêmement rare qu’une agence utilise les canaux de communication grand-public pour faire passer ses messages. Comme le précédent «Emma je t’aime» de Lagardère, cette campagne déplace l’œil des décideurs et annonceurs dans la rue, plutôt que dans les pages de Stratégies.

La deuxième originalité d’Australie réside dans l’extravagance de sa campagne. Des visuels sur-colorés qui accompagnent des acrostiches absurdes et carrément foutraques. Une communication à l’impact puissant, et qui positionne Australie comme une agence conjuguant brillamment forces créative et identitaire.
Reste à espérer que les annonceurs que cette créativité séduira, ne la brideront pas ensuite pour leurs propres campagnes…

Bonus : Un concours sur le site de l’agence permet aussi d’envoyer ses propres créations décalées autour du mot Australie.

Etre une heure, une heure seulement, beau et con à la fois*

Courez visiter le site très sympa que vient de lancer l’agence Passage Piéton : l’élection du «plus beau gosse du web».
Un site où l’on retrouve  le gratin de la mâle blogosphère et un jury de blogueuses comme on n’en fait plus pour élire le canon de nos Netvibes !

Pour préserver ego et bonnes relations (les mamelles du métier de RP), je ne devrais pas l’avouer, mais, après de longues hésitations, j’ai voté pour Laurent, dont la photo est vraiment triplement bombesque. La peau nue, fumeur et le cheveu mouillé (à moins que ce ne soit gras) : j’adhère !

Et si vous avez l’âme d’un beau gosse 2.0, vous pouvez aussi postuler et rejoindre la déjà réjouissante troupe des jolis garçons !

* Quand il n’y a quasiment aucun rapport avec le sujet, reste le plaisir de citer Jacques Brel.

Il y a la couette, la pluie et Tom’s Guide

Je ne veux pas me fâcher avec mes lecteurs d’extrême droite, mais depuis que -suite à mon opération- je ressemble à Jean-Marie Le Pen (oedème FN), j’ai honte de sortir dans la rue. Honte aussi de me présenter chez RPCA dans cet état. C’est pourquoi, je télé-travaille.

Sache que le télé-travail, ce n’est pas nécessairement une blonde affable en twin-set qui passe un fax en buvant du thé vert. Ce peut aussi être une brune engloutie sous sa couette, qui écoute la pluie tomber en jonglant avec des chocolats.

Et ce dont je souhaite parler aujourd’hui depuis ma couette, c’est de Tom’s Guide.

Informée par Damien de l’existence de ce nouveau site de référence sur le High Tech, je suis allée y faire un tour. N’étant pas geek pour un sou, je craignais le pire. Et pourtant, belle surprise : site super didactique et très ergonomique (hé !hé !), Tom’s Guide réunit en un seul et même lieu des articles d’actualité sur le high tech, des dossiers pour les demi-Dummies du web (ex : créer son blog sur Wordpress), des comparatifs de produits pédagogiques et très clairs, des forums de discussions...

Un site pertinent qui démocratise vraiment les nouvelles technologies. Initiative plutôt rare dans un monde où les amateurs aiment bien s’exprimer comme s’ils appartenaient à la Matrice. Voire comme si la Matrice existait vraiment.
Un grand bravo, donc, à ceux qui ont renvoyé Keanu Reeves chez sa maman !

Noir c'est noir (trouver des titres qui claquent, c'est un don de Dieu)

Hier s’est tenue la soirée B-projekt, en l’honneur de la nouvelle gamme d’électroménager noire de la marque Bosch. Bosch lance en effet sa Black collection : des machines à laver, lave-vaiselle et frigos laqués super élégants.

Evidemment ça change du gros berlingot tout blanc qui agresse l’œil dans votre salle de bain. En conséquence, ça donne envie.
C’est pourquoi j’ai proposé à la direction de Bosch le deal suivant : en échange de toute la gamme black livrée à mon domicile, je n’aurai aucun problème (ni d’éthique, ni d’inspiration) à transformer ce blog en ode permanente à leur marque. Le blog RPCA : ce sera bien, ce sera beau, ce sera Bosch. Quelquefois, ce sera aussi du travail de pro.

Certes, toi lecteur, tu n’as peut-être pas la chance ni le pouvoir de proposer un partenariat de ce genre à Bosch. Ne sois pas triste, tu peux tenter le sort sur le site B-projekt et gagner des lave-linge et du repassage à domicile…

Pour revenir à la soirée, très sympathique, elle fut l’occasion :
- de rencontrer enfin certains blogueurs IRL (un acronyme, et en anglais en plus, pour dire «dans la vraie vie», ça tape, non ?) et d’en connaître mieux d’autres.
- de me résoudre à l’idée que je ne saurai jamais danser le rock (Papa, Maman, pourquoi ne m’avez-vous pas inscrite à des rallyes ? Pourquoi n’avez-vous pas fait de moi une catholique bourgeoise endogame ?), ni suivre une chorégraphie
- de découvrir que Mathilde, en plus d’avoir un don pour faire apparaître des cigarettes en temps de pénurie, a une voix absolument sublime et un vrai talent de composition.

Bravo en tout cas à l’agence You to you et à son équipe de choc pour cette opération !

Malheureux en casting, heureux en dating ?

Aujourd’hui et vendredi, de 15 à 19h, le BHV Homme (Paris) organise un casting ouvert à tous ! Cet espace dédié à la mode et à la beauté masculine veut en effet trouver dans sa clientèle les visages et les corps de son catalogue printemps-été 2008.

Le BHV ne cherche pas (que) des éphèbes, mais 8 «Monsieur Tout-le-Monde», «hommes de la rue» de 18 à 65 ans, censés représenter le public du magasin dans toute sa diversité. Peut-être mauvaise langue (mais gardons à l’esprit que l’emblème du BHV Homme est le David de Michel Ange), j’imagine que ces 8 élus seront plus jolis et distingués, qu’à l’image des ShoppenBoys.

A ce propos, Celio* continue sur sa lancée de communication décalée en lançant l’opération «Venez Shopper». Il fallait oser le gracieux jeu de mot. Le principe : Les magasins Célio deviennent le théâtre de gentils dating entre hommes et femmes. Pour inciter les célibataires (réels ou supposés) à «choper», une mécanique bien rôdée est mise en place : jeu concours en duo et réductions de 25% pour ceux qui repartent accompagnés.

Ca me fait penser à la «tuesday drague» organisée par les supermarchés américains Whole foods. Sauf que chez Celio*, aucun foie de veau ou Tripoux d'Auvergne dans le caddie ne viendra compliquer votre rencontre avec l’âme sœur.
Evitez cependant le caleçon Mickey ou la cravate Bart Simpson... Promis, tout se passera mieux.