Pour mettre un peu d’âme et de sainteté dans votre vie de débauche, voici 3 activités à saisir in extremis. Si le facteur sonne toujours deux fois, cet été, le mystique ne vous attendra pas.
"Bruges, ses frites, ses moules, ses tueurs à gages", slogan minable sur affiche ne valant guère mieux, voilà qui ne déchaînait pas le désir de voir le film Bons Baisers de Bruges de Martin McDonagh. Et pourtant, à force de lire la presse encenser un "nouveau Snatch", j’ai sauté le pas. Et le film est effectivement excellent. Ni frites, ni moules, ni Snatch. Mais des cathédrales, un jeu d’acteur fantastique, et surtout l’exploit de savoir traiter, avec un humour ciselé, une tragédie profondément marquée par les thèmes du religieux (pardon, prédestination, foi et sacrifice). Le film passe encore dans quelques salles. Allez vous convertir !
En sortant du cinéma, filez à Beaubourg pour l’exposition Traces du Sacré. Une installation immense et soignée avec une multitude de pièces rares, qu’on a plutôt l’habitude de voir à l’étranger qu’en notre capitale. L’exposition est très riche, superbe et -comment le dire autrement ?- émotionnellement chargée. En gros, on en sort l’âme et l’esprit complètement retournés, en se rappelant que se frotter à la transcendance est un sport extrême, qu’on pourra pratiquer au musée jusqu’au 11 aout.
Epuisés par ce programme et par la vision de tous ces mortels souffrant d’être éloignés de Dieu, vous vous dites que l’idéal serait de revenir à la simplicité du temps d’Adam et Eve (époque avant le dérapage à la pomme) ? C’est possible, en profitant jusqu’au 30 juillet des piscines naturistes parisiennes, en cliquant ici!
Après cette date, oser l’Eden-attitude dans les piscines parisiennes sera à vos risques et périls. Quoiqu’il en soit, l’audace sera toujours plus forte et plus belle qu’un porteur de bonnet effarouché. Toute subversion nue a donc mon intégral soutien.
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