Hier soir, invitée par mon amoureux, j’étais pour la première fois au Palais Garnier de l’Opéra de Paris, pour assister à The Rake’s Progress de Stravinsky, mis en scène par Olivier Py.
The Rake’s Progress expose le parcours de Tom Rakewell, jeune héritier qui, escorté par le diable, se perd dans les plaisirs et s’abîme loin de l’amour. Destin faustien déviant, car le Malin échoue ici à prendre l’âme de Rakewell, pour le laisser au monde des vivants, marqué du sceau de la démence.
La folie, stigmate diabolique, devient alors l'espoir d'un possible salut. La dernière scène, rédemption folle et incertaine, absolution amoureuse magnifique et ambiguë, se refuse à trancher, et seule la foi du spectateur peut déterminer si Rakewell est finalement sauvé ou damné.
Cette fable spirituelle se prête particulièrement au metteur en scène Olivier Py, mystique catholique, pour qui «L’idée de se perdre en compagnie de Tom Rakewell, le thème de la destruction comme chemin spirituel, évidemment, cela ressemble beaucoup à mes pièces de théâtre ou à mon roman. Cela me va».
C’est en tout cas bien la puissance visuelle et symbolique de son univers qui donne toute sa dimension à cette superbe tragédie irrésolue.
pfff moi mon Namoureux il m'a cuisiné une pizza :-)
Bibis
Rédigé par : AmeliMelo | 12 mars 2008 à 20:41