C’est toujours quand les nuits sont trop courtes que le destin semble s’attacher à vous plonger dans des situations d’une incohérence scandaleuse. Ce matin :
- A la boulangerie se trouvait en libre dégustation quelque chose qui ressemblait fort à une mignonne brioche aux framboises et qui s’est avéré être un diabolique pain au chorizo.
- Dans le métro, une dame dévorait le Nouveau Détective. Et se passionnait pour des histoires de séducteur cannibale et d’enfant-mi-humain-mi-écureuil-volant.
- Dans la rue, mon Ipod a, de son propre gré, fui de la poche où il se trouvait pour s’envoler jusque sous les roues d’un bus.
Incrédule, j’ai répété 125 fois « il faut que cela cesse » et ai prié avec ferveur pour que ce mauvais rêve éveillé prenne fin.
C’est alors que Nuit Blanche est intervenue. Des pilules fabuleuses qui font revenir à la réalité les ensommeillés les plus patentés. Mais la vraie prouesse, c’est que ce complément alimentaire est incroyablement efficace sans effet de stress ou de nervosité. Contrairement à d’autres produits qui t’arrachent à la somnolence avec la violence d’une équipe d’Urgence qui joue du défibrillateur, Nuit Blanche éveille tranquillement mais sûrement.
Tu évites ainsi la démonstration de la danse de Saint Guy en rendez-vous client, ou les confidences inutilement dramatiques du type « Cher Monsieur, je crois bien que mon cœur va me lâcher. S’il vous plaît, dites à ma femme que je l’aime. rrrrrrhhhhhaaaahhhhrrrho ».
C’est avantageux.
Nuit blanche. Vendu en pharmacie. 10 euros les 15 comprimés magiques.
